Le site s’inscrit dans un tissu urbain pavillonnaire et d’immeubles collectifs en R+3. Le parti-pris puise son inspiration dans les différentes typologies des constructions avoisinantes dans lequel le projet doit s’inscrire. Une politesse faite au déjà-là. L’ensemble bâti, à travers l’écriture des façades et sa matérialité, entretien un dialogue avec le paysage urbain qui l’accueille en empruntant ses caractéristiques  : il est composé de plusieurs entités à épannelage variés, qui permet de rattraper les échelles bâties alentours.
La matérialité et les volumétries se mettent à hauteur des avoisinants  : les toitrures sont traitées en toit terrasse ou à deux pans en tuiles canal en fonction des proximités qui les affleurent et les quatre bâtiments se distinguent les uns des autres par une écriture et une utilisation des matériaux spécifiques. Les étages supérieurs recoivent un traitement distinct des corps principaux pour atténuer l’effet de hauteur et l’emploi d’un enduit matricé en appareillage de pierre s’inscrit en rappel de l’architecture et des matériaux présents dans l’environnement du projet.
Des volumes en bardage métallique brun viennent s’insérer par glissement ou encastrement au niveau du socle et de l’attique socle du bâtiment A. Cette écriture spécifique au bâtiemnt cœur d’îlot à également une vocation de repère fédérateur pour signaler et renforcer la présence des espaces intérieurs et extérieurs collectifs s’offrant aux résidents au rez-de-chaussée du bâtiment A.
L’ensemble est organisé autour d’un cœur paysagé, la trame arborée et les revêtements de sol constituent un repère fédérateur offerts aux jeunes habitants.